Le mois de septembre marque, non seulement la rentrée, mais également la présentation des bilans d’activités. Chaque année, dans un rythme effréné entre reprise du travail et clôture des rapports, le Syndicat des Eaux du Bassin de l’Ardèche (SEBA) réunit ses délégués pour dresser l’inventaire de l’année échue.
En prémices, le président, Jean PASCAL, a souhaité apporter les premières conclusions de la période estivale 2022. En effet, avec un été particulièrement caniculaire, la gestion de l’eau n’a pas été de tout repos, frôlant même une alimentation par camion sanitaire dans certaines zones. Le SEBA l’a échappé belle ! Mais depuis des décennies, il s’y prépare. Avec un renforcement des stockages, une régulation et une interconnexion des réseaux, la période estivale s’est, tout de même, déroulée sereinement. France NUBLAT, directrice des services techniques et des régies, appelle à la vigilance de tous en matière de gestion des ressources. L’attention sera portée sur la reconstitution des ressources durant cet hiver.
En deuxième partie, les éléments « phare » des 4 compétences ont été abordés. Suivant les indicateurs règlementaires de l’observatoire national des services publics d’eau et d’assainissement, la directrice a commenté les évolutions en termes d’activités. Retenons que, pour l’année 2021, le taux de conformité sur la qualité de l’eau approche l’exemplarité pour le service de distribution. Elle est totale pour le service de production. En ce qui concerne l’exploitation technique des réseaux d’eau potable, les indicateurs clés de performance montrent une amélioration globale du fonctionnement, grâce aux renouvellements des réseaux, à la recherche de fuites et la maîtrise hydraulique.
Coté assainissement, les réseaux de collecte ne présentent pas d’inquiétudes particulières. Les équipements étant plus récents, la qualité du service reste stable. Cependant, le SEBA se focalise sur l’intrusion des eaux parisites entrainant une surcharge hydraulique sur les ouvrages et, par conséquent, une augmentation des coûts en énergie. Plusieurs diagnostics sont d’ores et déjà engagés et pleinement déployés. Quant au service d’assainissement non collectif, les missions de contrôle ont fortement augmenté grâce à un renforcement de l’équipe et une activité sans interruption (2020 : année COVID). Représentant 40% des foyers du territoire, le SPANC continue à mener à bien ses objectifs principaux, à savoir : accompagner les usagers et contrôler les installations individuelles existantes ou nouvelles.
Parmi les indicateurs obligatoires, la partie financière clôture la présentation des rapports. En 2021, l’engagement syndical s’est orienté vers un accroissement des investissements à long terme. Abondé par les redevances des abonnés, cet enjeu permet, principalement, de maintenir le patrimoine et la qualité du service, et d’assurer les charges fixes de la collectivité. Seul point noir à l’horizon, le SEBA enregistre une hausse des impayés, toutes compétences confondues. Cet effet devrait s’estomper en 2022, suite à la création d’un service de recouvrement interne au syndicat, appuyé par le Trésor Public.
Certains l’attendaient. La séance s’est achevée autour d’un moment convivial ou se sont retrouvés élus et techniciens.